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Sandrine  Poogy…« J’accomplis mes Rêves »

Installée depuis bientôt 4 ans, à Los Angeles, Sandrine Marguerite Bouton, illumine les planches de la Cité des Anges !

Référent culturel universel, poétique du corps, la danse comme la musique, abat les barrières linguistiques, rassemble les peuples et marie les cultures. Ici et ailleurs, les enfants joyeux dansent et rêvent de briller un jour sur les scènes du monde… Sandrine Poogy, de son nom d’artiste, n’a jamais oublié ce rêve d’enfant.

Danseuse professionnelle, Sandrine est originaire de la Martinique. C’est avec Marlene Zecler qu’elle commence à étudier la danse. Elle n’est, alors, âgée que de trois ou quatre ans mais elle sait déjà, avoir trouvé sa vocation.

«Aussi loin que remontent mes souvenirs, j’ai toujours dansé ! A l’école primaire et au collège, j’organisais les spectacles de danse de fin d’année.

Après ses cours avec Marlene Zecler, elle a continué à perfectionner son art à l’Espace DD, en Hip Hop avec Flexx et en Dancehall avec Sylvan. Ensuite, elle quitte la Martinique pour poursuivre ses études. Elle obtient un BTS Audiovisuel à Montpellier… « Durant mes études, j’ai enseigné la Kizomba, ce qui m’a permis de faire plusieurs tournées sur le territoire Français mais aussi en Espagne, … »

La ville de Montpellier accueille aussi la très réputée école  Epsedanse. Sandrine y suit une formation professionnelle.  « Mes mentors, Anne-Marie Porras et Rudy Bryans, m’ont donné ma chance et permis d’acquérir la technique qui me manquait. Ensuite j’ai intégré le NID, ballet junior de mon école ».

Danseuse et Chorégraphe confirmée, sa carrière lancée, elle occupe le poste de professeur de Modern Jazz, Dancehall et kizomba, dans plusieurs écoles et participe à de nombreux shows en France et en Europe …

Kay Zevallos (Pérou), Tony Bram’s, … Les dates de tournées remplissent son agenda. Elle signe un contrat de 6 mois avec une compagnie de croisière et s’embarque sur un paquebot de luxe sur lequel elle présente avec d’autres, chaque soir, un spectacle de danse. A son retour en France, par le biais de la société Atmosphère, spécialisée dans l’organisation de stages artistiques internationaux, elle s’envole pour les Etats Unis.

La ville qui danse
« Enfant, j'avais visité Los Angeles avec mes parents et je me souviens m’être dit : c’est ici que je veux vivre !»

Enfin installée dans la ville qui la faisait rêver et qui regroupe la quasi totalité des talents artistiques, la danseuse Martiniquaise enchaine les auditions et remporte bon nombre d’entre elles. Sandrine Bouton a un style particulier, un déhanché original. En France, ses «free styles», en Modern Jazz, sont souvent teintés de figures Bèlè, danse à laquelle son père excelle dit-elle … Mais à Los Angeles, Hip Hop et Heels (danse en talons hauts) n ‘ont de place que pour les codes qu’établissent les maitres de l’Art.

Sandrine est déterminée. La danse est sa raison d’être ! Elle multiplie les auditions, notamment dans les grandes écoles telles que Millenium dance Complex, Playground, … et se fait remarquer par de grands chorégraphes comme HamiltonEvans, BrooklynJai mais aussi par des artistes de renommée internationale tels que YG, Iggy Azalea, .…

Le pays des étoiles lui ouvre les bras et elle est embauchée comme danseuse ou chorégraphe. Clips, spectacles, vidéo concepts, Sandrine est très demandée. Après une audition, la jeune femme intègre la grande compagnie DIAVOLO, dirigée par Jacques Heim, dont les spectacles allient danses et  acrobaties. Dans le même temps, elle réalise les chorégraphies du chanteur Sonny Apollo.

Comme partout, la Pandémie a suspendu le planning chargé de Sandrine Poogy. Confinée elle a dû trouver des astuces pour continuer à progresser et les Réseaux Sociaux lui ont permis d’exprimer son art et de maintenir sa popularité. « J’accomplis mes rêves » dit Sandrine. Dans ses projections, elle danse avec Missy Elliot, Beyoncé, …

Sa vie est là, loin de son île qui, espérant le retour des siens (Alé Viré), profite du rayonnement international que lui apporte ceux qui, comme Sandrine, brillent autant que les étoiles.

Myriam Malmin – photos DR.

 

 

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