A cette occasion, le jardin du Luxembourg à Paris est toujours sous haute surveillance. Cette année plus qu’une autre : deux présidents étaient présents pour cette commémoration des mémoires de l’esclavage, de la traite et des abolitions. L’ancien et le nouveau. François Hollande et Emmanuel Macron, sans compter les nombreuses personnalités politiques qui ont tenu avant l’élection présidentielle à être là.
La loi Taubira de 2001 dans son article 4 indique que « en France métropolitaine, la date de la commémoration annuelle de l’abolition de l’esclavage est fixée par le Gouvernement après la consultation la plus large ». Après d’âpres discussions, c’est finalement le 10 mai qui a été retenu. Dans les départements d’Outre-mer, depuis 1983, cette commémoration a lieu à d’autres dates : 27 avril (Mayotte), 22 mai (Martinique) , 27 mai (Guadeloupe) , 10 juin (Guyane), 20 décembre (La Réunion).
A Paris, entre attente, exposition, remise du Prix de la Flamme de l’Egalité, alors même que certains pensent qu’elle est trop intimiste, pas assez ouverte au public, cette célébration organisée depuis 2006 dans les jardins du Sénat est devenue un rendez-vous.