Qui évolue dans le milieu antillais de Paris, la connaît à coup sûr. Coupe courte, plutôt blond platine ces jours-ci, lunettes de vue qui lui mangent astucieusement une partie du visage, ongles rouges extra longs, Rebecca Marival est une pro de l’image. La sienne d’abord, qu’elle soigne comme une ressource essentielle à l’heure du tout communication.
Quand je la retrouve à quelques pas de chez elle, dans le 20ème arrondissement de Paris, Rebecca arbore un magnifique rouge à lèvres prune-violet-sombre. Je ne suis pas sure que ses cheveux étaient blonds la dernière fois qu’on s’est vues. En tout cas, la première fois, c’était en Guadeloupe, sur le plateau d’une émission d’access prime-time de RFO. Elle officiait alors comme chroniqueuse qui ne passait à côté d’aucun bon plan en Guadeloupe… Une sorte de reine de la nuit, une jet-setteuse pour parler plus prosaïquement. A l’époque, ses cheveux devaient être roses ou quelque chose d’approchant. Elle n’a jamais lésiné sur les moyens pour paraître différente. Cette apparence qu’elle soigne aujourd’hui peut-être encore plus, à l’heure où twitter, facebook et autre instagram sont devenus une seconde peau, est un peu une marque de fabrique, qui l’aide à promouvoir les artistes avec qui et pour qui elle travaille. Dans la vie, elle est RP, relations presse. Elle accompagne essentiellement les artistes caribéens auprès desquels elle évolue depuis plus de quinze ans.
Elle grandit en banlieue parisienne et arrive en Guadeloupe à 13 ans
Pas évident pour cette titi parisienne plus habituée aux barres d’immeubles en hiver qu’au soleil et au créole. Après le Bac, elle s’empresse de rentrer au bercail (Paris) pour se rendre compte que finalement, la Guadeloupe de ses racines lui manque. Re-traversée transatlantique, cette fois pour trouver dans l’île aux belles eaux, son terrain de jeu favori : la nuit, les sorties, les concerts, le showbizz… D’opportunités qu’elle saisit au vol, en prises de risque, elle se fait une place dans les médias et la musique. Cela fait maintenant cinq ans qu’elle a reposé ses valises en Europe. Mais les Antilles et la Caraïbe ne sont jamais très loin. Juste le temps d’un clic !
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A suivre
Crédits photos : Diasporamix
article : BJE